La question iranienne à l'aune de la théorie du démantèlement final.
Par Noura Mebtouche.
L’enjeu de la dissuasion nucléaire résiderait au sein de l’OTAN, dans la capacité à modifier progressivement les modes de gouvernance et la nature de cette dernière. On pourrait imaginer maintenant que le Royaume-Uni est en partie sorti de l’Union Européenne, un couple Anglo-américain renouant avec les origines de ce berceau anglo-saxon, permettant au Royaume-Uni de faire jouer au nom de leur histoire commune, certaines prérogatives sur le comportement Américain et sa stratégie.
En même temps cette ligne qui part d’Europe, le berceau, et va vers l’Ouest en ligne droite, se doublerait d’une autre ligne, une autre gémellité avec la France cette fois-ci; elle aussi historique en faisant jouer au nom de notre passé commun (on pense ici à la résistance), et des Traité de défense bilatéraux de 2007 une autre ligne encore européenne allant du Nord au Sud. Le Royaume-Uni constituerai ainsi au sein de ce système européo-atlantiste le fameux angle droit, point de jonction entre deux lignes droites assurant une nouvelle type de gouvernance cette fois-ci gouverné par « la sagesse » du Royaume-Uni, en toute diplomatie bien sûr.
On aurait donc ainsi affaire à un triangle parfaitement rectangle, entre trois des cinq puissances nucléaires officielles et historiques membres permanentes du conseil de sécurité.
Le carré de triangle rectangle se positionnerait au Royaume-Uni, c’est le fameux « pré carré » européo-atlantiste. Il change de centralité.
Il s’agirait, à partir de ces trois positions ainsi définies et la mise au point d’un équilibre entre les trois puissances, ayant en commun le Royaume-Uni, de procéder à une forme de « réévaluation stratégique » de la place de l’Europe par rapport aux Etats-Unis. Celle-ci souffrait jusqu’ici d’un certain déséquilibre au profit des Etats-Unis dans le cadre des rapports de force au sein de l’OTAN.
Or, cette dernière reste quelque peu tributaire des Etats Européens, et c’est là que se trouve le levier sur lequel prendre appui pour procéder au rééquilibrage.
Cette dépendance de l’OTAN par rapport aux Etats d’Europe est liée à plusieurs causes :
1. Au sein de l’Union Européenne les Etats qui disposent de l’arme nucléaire sont au nombre de deux alors que les Etats-Unis sont seuls. Ceci ne saurait être un frein à la coopération, bien au contraire, il faut tout faire pour que celle-ci s’instaure en parfait équilibre sans hégémonie d’un Etat sur l’autre.
Ce rééquilibrage ne doit pas se faire par la pression trop marquée mais bien au contraire être la résultante d’une série d’accords de coopération véritable mêlés de fermeté de la part de la France et du Royaume-Uni.
2.Les Territoires européens sont l’objet d’installations nucléaires de la part de l’OTAN financés par les Etats-Unis et constituent donc la principale force de frappe de ces derniers contre leurs adversaires potentiels (pays du Moyen-Orient, Afghanistan, Russie, Chine). Il y a lieu ici de mettre en place de véritables accords de coopération mutualisation (nous vous prêtons nos territoires et notre appui, et en échange vous partez la gouvernance de manière équitable). Pour cela il faut une Europe Unie. Or, la majorité des pays de l’Est où sont installés les rampes de lancement des missiles sont des pays en danger démocratique.
L’échéance des prochaines élections européennes est donc cruciale.
Si nous bénéficions d’une Europe unie, nous devrions pouvoir mener à bien cet échange de bons procédés au sein de l’Europe et considérer le prêt de territoire comme une forme de mutualisation-coopération de potentiels existant, afin de mettre de place le système de dissuasion finale. C’est à dire créer sous l’égide des trois pays déjà cités, une force de dissuasion suffisamment importante pour procéder après une période de crainte à un nécessaire démantèlement final que la mise en place de politiques de bonne gouvernance économique, écologique et humaine aurait rendue possible. (ODD).
Il faudrait une durée d’à peu près dix ans pour que ce système fonctionne.
Bien entendu, il ne s’agit pas de brusquer les autres pays qui ont l’arme nucléaire.
Les officiels d’abord : il est bien entendu que la Russie va continuer à pratiquer sa propre politique d’intimidation par le nucléaire sur les pays voisins.
Progressivement néanmoins, si la force de dissuasion européenne dure assez longtemps et est suffisamment soudée, elle devrait passer à autre chose. Par ailleurs, il convient de tenir compte du fait que si la Chine est elle aussi détenteur de l’arme nucléaire, celle-ci n’est pas à la recherche de la guerre mais de la Paix. Ainsi, sa politique de « routes de la soie » (OBOR), est une politique économique visant à favoriser la paix et la prospérité économique. Mener des accord de coopération avec elle partout dans le monde dans ce cadre, devrait à terme contribuer à ce que la Chine, elle aussi, par un processus commun à chacun pratique le démantèlement final.
Chose que devraient à terme pratiquer également les pays détenteurs de l’arme situés en dehors des membres du conseil de sécurité, nous pensons ainsi notamment à la Corée du Nord et dans une certaine mesure à l’Iran et au Pakistan, mais aussi l’Inde et le cas échéant, à d'autres pays détenteurs, sans que cela soit médiatisé, par exemple, sur le continent Africain.
Gardiens du temple, ces derniers pourraient constituer une forme de gardien du processus de paix en contribuant avec la Russie à ce que de l’autre côté, du côté atlantiste il n’y ait pas non plus de débordements ou de réactions excessives. Il serait flatteur pour ce trois pays, au lieu d’être mis au ban de la société internationale, d’être considérés comme des facteurs de paix participant à la renaissance d’un renouveau mondial, à l’issue d’une dissuasion finale d’où ne ressortent que des vainqueurs et dans la construction d’un équilibre allant dans le sens de la paix.
Cette prise de position serait bien plus diplomatique et efficace.
Pour cela, il faut considérer le problème israëlo-palestinien comme la dernière épine à enlever sur la route de la Paix, c’est par la résolution de ce conflit et par l’assagissement des velléités israéliennes d’utiliser elles aussi l’arme nucléaire,que cette stratégie pourrait fonctionner. Cette résolution doit être avant tout Politique, de même que le pays pourrait être enclin à participer à la mise au point du nouvel équilibrage par sa participation à l'OTAN, si ce dernier se mettait en place, bien sûr.
Cependant, si nous mettons comme nous l’avons expliqué précédemment en oeuvre cette stratégie mettant en avant toutes les parties du monde (Atlantique, Europe, Asie, Russie), nous avons des chances d’y arriver puisque chacune, se distingue par des avancées en matière économique et commerciale innovantes.
C’est dans un tel contexte de pratiques pensées ensemble, dans un objectif de prospérité et de croissance vraie, c’est à dire assortis de bonne gouvernance que devraient se mettre en place les accords de l’organisation des Etats indépendants et autonomes mettant en avant notamment les pays africains qui y ont toute leur place.
On renouera alors avec l’esprit de la société des Nations, où l’hégémonie américaine était encore faible, grâce à la mise en avant des puissances anglaises et françaises, dans la gouvernance internationale. Cela serait quelque peu calmer les craintes de part et d’autres du globe.
L’OTAN continue à mettre en avant la défense antimissiles, l’administration Obama avait déjà tourné le dos au discours de Prague en pratiquant l’armement nucléaire dans le sens d’une politique de dissuasion élargie perpétuée par Donald Trump. (Accords bilatéraux START.).
Or, ces accords ne couvrent pas la Chine une dissuasion élargie, de part et d’autre du globe, intégrant aussi les autres pays détenteurs déjà cités, devrait inclure le dimensionnement chinois en intégrant afin de rendre un démantèlement final un jour possible, les nouveaux paramètres liés à nos nouvelles capacités à pratiquer le relativisme culturel et la pensée multidimensionnelle, et étendre le paradigme de non-belligérance.
Dix années seraient suffisantes.
Mais peut être que compte tenu des circonstances actuelles, et nous pensons ici à la crise iranienne, va t’il falloir afin d’éviter une guerre mondiale opérer quelques concessions aux volontés bien légitimes de l’Iran en matière de détention de l’arme. Il y a derrière cette crise un autre enjeu terrible consistant à montrer à une autre partie du monde qu’elle aussi est importante, à travers l’enjeu lié à l’arme.
Peut être afin de nous assurer que celle ci ne sera pas utilisée, doit on considérer ce fait comme un élément de notre stratégie de Paix. L’Iran constituant jusqu’ici une menace pour cette dernière pourrait ainsi être placé en ligne de mire des constructeurs de la Paix et participer au programme de démantèlement final après avoir atteint le stade de détenteurs de l’arme dans l’objectif de rééquilibrer les rapports de force qui se jouent entre grands ensembles géopolitiques à travers l’arme nucléaire.
Après tout, l’Iran n’est elle pas un élément important de ce fameux « arc chiite » qui part du Liban avec le Hezbollah et se termine par le Hamas en Palestine, à Gaza qu’il cherche à financer malgré les divergences d’opinion et de sources historiques ? Sans oublier la Syrie.
L’autoriser, moyennant des éléments sécuritaires liés à la dissuasion au niveau mondial (on pense à la Russie, proche, Israël, les Etats-Unis qui constituent des forces suffisamment dissuasives) donnerait l’opportunité de dialoguer à égalité et ainsi de négocier la fin de la belligérance liée à la présence du Hamas et du Hezbollah au Moyen-Orient, qui ont toujours bloqué les processus de Paix. N’oublions pas que la logique des organisations issus du dogme chiite iranien quelles que soit leur envergure (Etat ou organisation), ont pour objectif principal, non pas seulement la reconnaissance de l’islam mais l’appropriation de sa gouvernance, on peut ainsi expliquer les tentatives de rapprochement entre le chiisme iranien et le hamas palestinien qui lui est sunnite. Il n’y a donc pas d’amalgame à faire, il faut bien considérer que leur présence tient uniquement à faire triompher leur doxa sur le reste du monde arabo-musulman, que l’enjeu ne se situe pas uniquement dans l’opposition à l’occident mais d’abord et avant tout au sein de ce qui fut le berceau de l’islam sur le plan géographique. Cherchent ils ainsi à se poser en gardiens de la Paix, comme le veut la stratégie du jihad islamique palestinien qui se ose en observateur-arbitre dans le conflit israëlo-palestinien et la lutte des mouvements islamiques pour revendiquer le pouvoir ?
Pour en revenir au nucléaire on doit légitimement se poser la question de quels seront les nouveaux équilibres géopolitiques si cette dernière appartenait un jour à un Etat comme l’Iran. Serait-elle le gage d’une meilleure stabilité de par son pouvoir dissuasif ou bien la source d’autres conflits notamment avec les nouveaux Etats, nouvelles créations, émirats et autres territoires similaires. Seuls des Etats anciens, pourraient peut-être être partie prenante d’un nouveau groupe participant à la dissuasion qui se joue au niveau mondial sous l’égide iranienne, ils deviendraient c’est leur stratégie ouvertement reconnue actuellement, les vecteurs d’une gouvernance au Moyen-Orient moins axée sur la concurrence entre Etats et la guerre. Il faudrait pour cela poser les conditions : celles notamment liées à l’abandon de la part des organisations de type islamistes financées par les Etats dans le but de semer la discorde, de la violence pour l’entrée dans le processus de Paix.
Il faut aussi commenter à mettre en place le processus de futur « démantèlement final » qui parmi ses points de départ, l’Europe.
Seule l'Europe en mutualisant son potentiel nucléaire et en recensant ce dernier pour faire face à d'éventuelles menaces peut en médiatisant ce potentiel et en faisant connaitre sa stratégie au monde entier constituer un paravent suffisamment solide pour dissuader définitivement toute tentative d'élargir le champ de l'armement nucléaire dans le monde.
Voilà qui réjouira les adeptes d'une Défense européenne sans remettre en cause la souveraineté de chaque Etat dans un contexte trouble, notamment au Moyen-Orient, où justement, on parle de "retour des Etats".
Enfin , cette mutualisation-coopération (mutualisation des moyens, coopération en matière de politique) est faite pour s'élargir. Elle doit se faire par cercles concentriques englobant tous les potentiels dans un but commun, la Paix définitive et le démantèlement nucléaire final c'est ce que nous appelons la dissuasion finale.
Pour cela, il faut étendre le concept de coopération-mutualisation à d'autres régions du monde. L'OTAN peut dans ce cadre, jouer un rôle efficace en tant que partenaire, à condition qu'elle ne soit plus l'unique structure d'où proviennent les décisions. Car nous parlons bien ici de coopération.
Le monde méditerranéen et ses pays appartenant eux aussi à différents continents, ces derniers comptent pour le futur au même titre que les autres dans le cadre d'une politique internationale égalitaire et pacifique, de civilisation comme l'avait évoqué Edgar Morin sous la présidence Sarkozy.".
Ainsi avons nous défini cinq phases dans le cadre desquelles doit se jouer cette phase de dissuasion finale et déterminé le nombre d'années qui vont lui être nécessaire.
-Phase 1. La phase paradoxale.2013-2014 Elle cumule une logique de dissuasion et de désarmement. Les Etats de l'Alliance atlantique et de l'Union européenne ainsi que ceux qui forment l'Union méditerranéenne prennent l'engagement de ne pas augmenter davantage leur potentiel nucléaire tout en ayant pris bien soin préalablement de définir certains emplacements stratégiques.
Le paradoxe que nous évoquions tout à l'heure réside dans le fait que en même temps qu'engagement est pris de ne pas augmenter l'armement nucléaire, les Etats de régions préalablement citées vont mutualiser et effectuer un gros travail de mise en valeur de leur potentiel nucléaire. afin d'exercer un effet de dissuasion sur le reste du monde notamment sur le groupe de pays sino-soviétique. Cet effort réalisé par les pays amateurs de Paix, ayant compris qu'il n'est pas dans l'intérêt des populations de se mettre en concurrence avec les autres membres de cette coalition pour la Paix mais bien au contraire d'avancer en coopération est plus que jamais d'actualité dans le contexte de l'actuel confit Syrien (septembre 2013), il pose comme nécessaire, l'idée d'une fuite en avant des relations diplomatiques et des rapports de force à un moment où se pose le choix crucial de la guerre ou de la non guerre (qui viendra de la décision du congrès américain), une autre solution est possible, celle d'un avertissement nécessaire après avoir montré, comme dans un contexte d'Etat de crise, que les forces pour la Paix sont présentes et suffisamment fortes pour contrer toute velleité de nouveau conflit armé et toute nouvelle violation du droit international. Pour cela, il faudrait tenir compte des leçons de l'histoire, celle de Munich en 38 ou encore celle de toutes les guerres qui n'ont servi souvent qu'a à aggraver les déséquilibres et à causer des dommages irréparables, et organiser en toute urgence de nouvelles rencontres et conférences internationales dans les jours à venir, afin de faire exister en termes réels cette "chappe sécuritaire" que forme la coopération-mutualisation. Ce serait une première tentative sans précédent de gouvernance internationale.
-Phase 2. La phase de mise en place de la coopération-mutualisation. 2014-2017.
Cette phase est une phase où la mise en place de la coopération-mutualisation joue à plein, de nouveaux accords multilatéraux et bilatéraux sont pris avec les pays qui en font partie (axe atlantique, axe européen, axe méditerranéen, axe Turquie-pays de l'Est ne faisant pas partie de l'Union Européenne).
Les accords consistent à organiser la "chappe de protection et de dissuasion pour la Paix" dont qui est l'outil principal du démantèlement nucléaire final, elle consiste également à engager le pays qui en font partie de se pourvoir davantage en armement nucléaire en faisant confiance au potentiel déjà installé. Cela ne remet pas en cause la souveraineté de Etats, puisque chacun même au sein de l'Union Européenne continue à disposer de sa propre armée de terre, de mer, d'air afin de jouir pleinement de son autonomie et de sa souveraineté. Les souverainetés des Peuples restent inviolables et sacrées.
-Phase 3. Phase de construction et de consolidation des alliances. 2017-2018. C'est dans ce cadre, que se renforce la construction des alliances entamées en phase 1 et élargie en phase 2.
*Mise en valeur des quatre alliances :
-Alliance de l'Est Europe et ses rapports avec la Turquie, et la Russie. (perspective d'une Europe de l'Atlantique à l'Oural incluant la Turquie et une partie de la Russie, en fraternité avec la future Union Eurasienne prônée par la Russie), mais aussi le Moyen-Orient et plus spécialement l’Iran.
-Alliance de l'Ouest. Alliance atlantique dans le cadre de l'OTAN avec l'Europe.
-Alliance du Sud. Pays d'Afrique, Union africaine, Union méditerranéenne, sud Européen, Australie, Nouvelle-Zélande, Antactique.
-Alliance du Nord. Nord de l'Europe incluant la Grande-Bretagne, Groënland.
Le travail en coopération-mutualisation peut se réaliser aussi bien dans une perspective large, au niveau des Etats qu'au sein de microrégions. Il s'agit dans ce dernier cas de multiplier les initiatives en faveur de la Paix en permettant aux armée de différents groupes géostratégiques de travailler ensemble. Ainsi, c'est ce que l'on aurait pu faire dans la zone de Kapisa au nord Afghan entre les armées américaines, françaises et afghanes. Il aurait fallu pour cela, plutôt que de déserter une région proche du Pakistan où la rébellion menace à nouveau de laisser des hommes de chaque partie dans cette région afin qu'ils réalisent une coalition tripartite d'hommes chargées de faire régner le droit dans cette zone de l'Afghanistan sujette à des troubles. Le risque est que de nouvelles opérations d'envergure soient mises en place dans quelque temps, avec un coût encore plus élevé en êtres humains et en matériel. La mise en place d'une opération de coopération-mutualisation sur ces terres aurait eu l'intérêt de maintenir la Paix, d'aider cette région à s'insérer dans un processus de démocratie et de développement en coordination avec l'Etat, tout en permettant à une nouvelle forme de Fraternité issue d'un travail en commun à égalité entre les soldats issus de différente cultures. Il s'agit bien ici de développer une politique de civilisation sans vocation hégémonique de part et d'autre des parties.
-Phase 4. Phase de déclunéarisation 2018-2024 et de renforcement des Alliances dans le cadre des missions de coopération. Progressivement, les différents Etats du monde s'engagent dans un processus de démantèlement de leur armement nucléaire en même temps que de nettoyage de déchets du même acabit dans le contexte de construction des Etats indépendants et autonome (OIA) (Voir notre blog oia (oia999.blogspot.fr). (Juin 2018), sous gouvernance populaire (associative).
C'est pendant cette période que se met en place l'Etoile française, que nous avons aussi appelée la Grande Armée de la Paix.
-Phase 5. Phase de maintien de la Paix dans le monde.
(1). Politique de désarmement nucléaire.
Dans un climat de détente de la guerre froide la communauté internationale a estimé dans les années 1960 qu'il fallait stopper la prolifération des armes nucléaires.La première étape fut la signature du Traité d'interdiction partielle de essais nucléaires, signé en 1963 à Moscou, par les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne.En 1968, une avancée majeure est réalisée par la conclusion duTraité de non prolifération nucléaire (TNP) qui fut signé par la totalité des États du monde sauf l'Inde le Pakistan et Israël Entamées en 1969, les négociations sur la limitation des armements stratégiques, entre les États-Unis et l'Union soviétique, aboutissent à la conclusion des traités SALT I en 1972 et SALT II en 1979. Ces accords sur la planification et le contrôle de la production d'armes stratégiques seront prolongés par leTraité de réduction des armes stratégiques (START I et II, signés respectivement en 1991 et 1993). Également, le Intermediate Range Nuclear forces Treaty(FNI) est signé en 1987. Enfin, les négociations MFBR sur la réduction mutuelle et l'équilibre des forces en Europe), qui avaient été engagées dès 1973 entre le Pacte de Varsovie et l'OTAN ont abouti à la signature en 1990 d'un important accord de désarmement des Forces armées conventionnelles en Europe.
Idées et concepts enregistrés à l'INPI.
Noura Mebtouche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire